Wednesday, May 25, 2016

Les consequences de la meconnaissance du groupe sanguin/facteur rhesus


La grossesse ne suffit pas !


Introduction

Dans la création du monde et suite à la création de la femme, s’il y a une chose qui  lui donne la fierté c’est la grossesse. Après des essais, c’est trop pénible de voir une femme perdre son enfant, soit par fausse couche, soit né-mort, soit mort-né, etc. La plus grave c’est de voir ce beau garçon ou la belle fille née dans la maladie, qui souvent mène à mort. Que faut-il faire ?
Souvent on se retrouve avec des problèmes très difficiles à gérer soi-disant c’est une affaire d’esprit mauvais. Les conditions autour de la situation nous convainquent jusqu'à ce que nous poursuivons au chemin de l’inconnu ; « mon père, c’est vraiment un esprit qui dérange mon foyer ». Est-il vrai ?

Une fidèle m’a poussé à chercher à voir le côté médical malgré mon ignorance. Et ici, je partage ma recherche. Si j’ai une fausse couche (ou bien des fausses couches) est-ce que cela suffit pour dire que c’est le travail d’une force surnaturelle ? Si après mon accouchement je vois un enfant qui souffre d’ictère ou anémie est-ce que cela justifie l’effet diabolique ?
Aussi vrai que cela puisse être, il y a le côté médical qu’il ne faut pas négliger. Ici je partage comment le groupe sanguin d’une femme et son homme peut déclencher une fausse couche ou bien rendre malade l’enfant né juste après l’accouchement ou même des mois après l’accouchement.

Le groupe Sanguin et le facteur Rhésus (Rh)

D’après la définition selon Le Journal des femmes :
« Les groupes sanguins définissent des catégories d’individus suivant la variété d’antigènes et d’anticorps qui sont contenus dans leur sang. Ils sont classés suivant un système principal en ABO, selon la présence ou non de ces protéines. Il existe trois types d’antigènes A, B et AB, le A possédant uniquement les antigènes A à la surface des globules rouges (et des anticorps anti-B), le B uniquement les B (et des anticorps anti-A), le AB ayant les 2 types d’antigènes (mais aucun anticorps). Le groupe O quant à lui, se caractérise par l’absence de ces deux types d’antigènes (mais la présence des deux types d’anticorps). »

Ce système découvert en 1900 par Landsteiner est composé des groupes sanguins qui sont au nombre de quatre et se regroupe dans le tableau suivant :

Groupe
Antigène sur le globule rouge
Anticorps dans le sérum
A
A ou (A et O)
Anti-B
B
B ou (B et O)
Anti-A
AB
A et B
Pas d’anticorps pour le système
O
O
Anti-A et Anti-B

On peut dire aussi que « ces groupes sanguins se différencient par la présence, l'absence ou la combinaison des antigènes A ou B à la surface des globules rouges ». 



En dehors de cela, il y a aussi un phénomène qu’on ajoute appelé le « Rhésus » (Rh). Ce facteur de rhésus dépend de la présence ou de l’absence d’un autre antigène ou protéine. La présence ou absence de cette protéine est indiquée par « + » ou « –». Ceci s’ajoute à la lettre du groupe sanguin. Alors si mon groupe sanguin est « O » et il y a l’antigène présent, je me classe O+. Mais si je suis B et l’antigène est absent je deviens B-. Il y a d’autres sous-types mais, moins prépondérants.

Il est nécessaire que chacun sache son groupe sanguin-rhésus pour plusieurs raisons. En cas de nécessité de transfusion, le sang reçu doit être compatible avec le sien. Il ne faut pas que soient mis en contact des anticorps et antigènes du même type au risque d’engendrer un rejet ou une coagulation du sang.

Les personnes du groupe O, également appelées « donneurs universels », peuvent donner leur sang à n’importe quel receveur. Le groupe O- est surtout utilisé dans les situations d’urgence. A l’inverse, les personnes du groupe AB+ sont les « receveurs universels », ils peuvent recevoir du sang de tous les groupes sanguins.

En regardant la répartition, il existe huit (8) groupes de personnes : A+, A-, B+, B-, AB+, AB-, O+ et O-. Dans la répartition de compatibilité on peut avoir la table suivante :

Donneur




Receveur

A+
A-
B+
B-
AB+
AB-
O+
O-
A+
˟
˟
˟
˟
A-
˟
˟
˟
˟
˟
˟
B+
˟
˟
˟
˟
B-
˟
˟
˟
˟
˟
˟
AB+
AB-
˟
˟
˟
˟
O+
˟
˟
˟
˟
˟
˟
O-
˟
˟
˟
˟
˟
˟
˟
                                    Ici √ signifie compatibilité et ˟ signifie incompatibilité.

Toutefois, dans la majorité des cas, les receveurs sont transfusés avec le sang d’un donneur de leur propre groupe sanguin.

Pour garantir la sécurité du receveur lors d’une transfusion, il est primordial de respecter les règles de compatibilité selon les groupes sanguins, et le type de produit : globules rouges, plaquettes ou plasma. En cas d’incompatibilité, le système immunitaire du receveur va reconnaître la présence de substances « les antigènes », qui lui sont étrangères, ce qui peut entraîner le rejet du composant sanguin et une aggravation de l’état du malade.

Quel que soit votre groupe sanguin, votre sang, votre plasma ou vos plaquettes peuvent sauver des vies !

Pour le plasma, les choses sont différentes : ce sont les personnes du groupe AB qui sont «donneurs universels », leur plasma peut être transfusé à tous les patients. A l’inverse, les personnes du groupe O sont les « receveurs universels », ils peuvent recevoir du plasma de tous les groupes sanguins.

Le groupe sanguin d’un enfant est fonction de celui de ses parents. Il est en effet défini par rapport au groupe de ses parents, lequel se base sur deux allèles.
Le Journal des Femmes nous donne un tableau indiquant les différentes combinaisons possibles:

PARENT 1


A/O (Groupe A)
A/A (Groupe A)
A/B (Groupe AB)
B/B (Groupe B)
B/O (Groupe B)
O/O (Groupe O)
PARENT 2
A/O (Groupe A)
A/A (Groupe A)
A/O (Groupe A)
O/O (Groupe O)
A/A (Groupe A)
A/O (Groupe A)

A/A (Groupe A)
A/O (Groupe A)
A/B (Groupe AB)
B/O (Groupe B)
A/B (Groupe AB)
B/O (Groupe B)
A/B (Groupe AB)
A/O (Groupe A)
B/O (Groupe B)
O/O (Groupe O)
A/O (Groupe A)
O/O (Groupe O)
A/A (Groupe A)
A/A (Groupe A)
A/O (Groupe A)
A/A (Groupe A)

A/A (Groupe A)
A/B (Groupe AB)
A/B (Groupe AB)

A/B (Groupe AB)
A/O (Groupe A)
A/O (Groupe A)
A/B (Groupe AB)
A/A (Groupe A)
A/O (Groupe A)
A/B (Groupe AB)
B/O (Groupe B)
A/A (Groupe A)
A/B (Groupe AB)
A/A (Groupe A)
A/B (Groupe AB)
B/B (Groupe B)
A/B (Groupe AB)
B/B (Groupe B)
A/B (Groupe AB)
A/O (Groupe A)
B/B (Groupe B)
B/O (Groupe B)
A/O (Groupe A)
B/O (Groupe B)
B/B (Groupe B)
A/B (Groupe AB)
B/O (Groupe B)
A/B (Groupe AB)
A/B (Groupe AB)
B/B (Groupe B)
B/B (Groupe B)
B/B (Groupe B)
B/O  (Groupe B)
B/O (Groupe B)
B/O (Groupe B)
A/B (Groupe AB)
A/O (Groupe A)
B/O (Groupe B)
O/O (Groupe O)
A/B (Groupe AB)
A/O (Groupe A)
A/B  (Groupe AB)
A/O  (Groupe A)
B/B (Groupe B)
B/O (Groupe B)
B/B (Groupe B)
B/O (Groupe B)

B/B (Groupe B)
B/O (Groupe B)
O/O (Groupe O)
B/O (Groupe B)
O/O (Groupe O)
O/O (Groupe O)
A/O (Groupe A)
O/O (Groupe O)
A/O (Groupe A)
A/O (Groupe A)
B/O (Groupe B)
B/O (Groupe B)
B/O (Groupe B)
O/O (Groupe O)
O/O (Groupe O)

Alors si je cherche à savoir le groupe sanguin possible de mes enfants il suffit seulement de connaitre le mien et celui de mon mari puis regarder dans le tableau. Une femme avec un groupe « O » qui se marie à un homme « O » ne peut qu’avoir des enfants « O ». Si cela n’est pas le cas la possibilité reste sur une erreur de résultat du test ou la possibilité d’un autre parent ou bien un grand miracle qui ne se passe pas.


Rhésus, groupe sanguin et grossesse
Nous avons déjà vu ce que signifie le + ou le – qui suit notre groupe sanguin. Il signale la présence ou l’absence d’un facteur rhésus de type D, une particularité des globules rouges. À noter : 85% de la population est porteuse de ce facteur rhésus.

Dans le contexte de la grossesse, le problème se pose pour les femmes qui ne portent pas cet antigène –, celles donc, qui sont de rhésus négatif (donc de groupes sanguins O -, A -, B - ou AB -).
En effet, si leur bébé est de rhésus positif, il se peut que le système immunitaire de la mère réagisse à l’antigène en question et tente de l’éliminer (en détruisant les globules rouges du bébé).

Ceci entraîne une anémie importante du fœtus, qui peut aller jusqu’à provoquer un handicap, voire mettre fin à la grossesse. Si les deux parents sont de rhésus négatif, le bébé lui-même sera de toute façon de rhésus négatif. Il ne court donc aucun risque.

En revanche, si la mère est de rhésus négatif et le père de rhésus positif, il y a un risque que le bébé soit aussi de rhésus positif. Et c’est dans ce cas de figure-là qu’il faut être particulièrement attentif.

RHÉSUS NÉGATIF ET GROSSESSE : QUELLES CONSÉQUENCES ?

Il peut exister des conséquences pour une grossesse qui contient l’incompatibilité possible entre les rhésus de la future mère et du fœtus. Il faut dire clairement que le problème se pose quand la femme est Rh-. Ici je m’adresse surtout aux femmes qui ont le rhésus négatif: A-, B-, AB-, et O-.

Que se passe-t-il en cas d’incompatibilité ? Que faut-il faire si une future mère est rhésus négatif ?

 Les femmes qui ont un rhésus négatif doivent souvent prendre des précautions au cours de leur grossesse, surtout s’il ne s’agit pas de la première.

Généralement les premières grossesses ne posent pas de problème. En effet, pour que la mère réagisse au sang de son fœtus, il faut d’abord qu’elle y ait été sensibilisée, c’est-à-dire qu’une quantité de sang à rhésus positif ait pénétré dans son système sanguin à elle. Ceci a lieu à l’occasion d’une première grossesse, souvent au moment de l’accouchement.

Toutefois, la sensibilisation de la mère peut se faire à l’occasion d’une grossesse qui n’est pas menée à terme : fausses couches, grossesse extra-utérine, avortement... C’est pourquoi quand la mère est de rhésus négatif, on va généralement prendre toutes les précautions nécessaires même si elle n’a pas encore d’enfant.

Lors de votre premier rendez-vous de suivi de grossesse, vous allez devoir vous soumettre à plusieurs analyses sanguines. C’est dommage, au temps de la grossesse on prend la santé à la légère toutes fois à cause du manque de moyens. Il est nécessaire, au moins pour la première grossesse, de faire des analyses pour mieux connaître son état. Une d’entre elles permettra de connaître votre groupe sanguin (A, B, AB ou O) et votre facteur Rhésus (positif ou négatif). Les personnes qui ont un Rhésus positif ont une protéine plus connue sous le nom d’antigène D à la surface de leurs globules rouges et sont appelées Rh+. La plupart des gens sont Rh+ mais cela dépend de l’origine ethnique : 85% des personnes de type Caucasien, 94% d’Africains et environ 90% des Asiatiques sont Rh+.

Le facteur Rhésus est important à prendre en compte si une mère Rh- porte un bébé Rh+ (il hérite du Rh+ de son père). Si des globules rouges de votre bébé passent dans votre sang, votre système immunitaire peut réagir à l’antigène D que contient le sang de votre bébé, et produire des anticorps contre cet « envahisseur étranger ». 

Même si ce n’est pas forcément très grave pour une première grossesse, ça l’est pour une deuxième. Si votre deuxième bébé est Rh+, les anticorps de votre système immunitaire peuvent traverser le placenta et attaquer les globules rouges de votre enfant. Elles provoquent chez lui une anémie plus ou moins importante nécessitant une prise en charge par une équipe spécialisée. Il est parfois nécessaire de transfuser le bébé in utero avant le terme satisfaisant pour organiser l’accouchement.

Lors de la seconde grossesse, si le fœtus était Rh+, les anticorps préexistants de la mère vont passer à travers le placenta et détruire progressivement les globules rouges du futur nouveau né. Parfois, dans ces conditions, la grossesse ne va pas jusqu’au bout, le fœtus décède avant. Souvent, le bébé nait très anémique et jaune (ictérique). Cette jaunisse peut détruire les cellules du cerveau et engendrer des handicaps majeurs définitifs.

Dans ces cas extrêmes, on est obligé de changer la totalité du sang du bébé. Le bébé n’étant plus soumis aux anticorps maternels, le risque de continuation de l’anémie disparaît. Plus il y aura de grossesse avec fœtus Rh+, plus les grossesses successives seront catastrophiques.

Comment le sang de mon bébé passe dans le mien ?

Le passage de globules, de la circulation du bébé à la votre, est physiologique, surtout lors du 3è trimestre ou de l’accouchement. Mais il existe aussi un risque de passage plus important dans les cas suivants : 

Å      une grossesse extra-utérine,
Å      des saignements vaginaux,
Å      une fausse-couche après 12 semaines de grossesse,
Å      une biopsie de trophoblaste,
Å      une amniocentèse,
Å      une version par manœuvres externes (VME) pour retourner un fœtus qui se présente par le siège dans une position céphalique (tête en bas),
Å      un choc abdominal.
Å      Avortement

Si vous ne comprenez pas tout les cas ne vous gênez pas. Sachez simplement qu’à un moment donné il y a un contacte ou échange de sang entre la future mère et son bébé. Votre sang et celui de votre bébé seront très certainement en contact à la naissance, surtout si vous avez un accouchement difficile, une césarienne ou une extraction manuelle du placenta.

Peut-on éviter les anticorps Rhésus ?

Une fois que vous avez produit des anticorps, ils restent dans votre sang à vie. Il est donc important d’empêcher la création d’anticorps. C’est possible grâce à une substance appelée immunoglobuline anti-D qui est donnée par injection intramusculaire, généralement dans la cuisse. L’anti-D détruit tout globule rouge fœtal dans votre circulation avant que vous ne produisiez d’anticorps. Ainsi, votre système ne comportera plus d’anticorps capables de provoquer une maladie hémolytique du nouveau-né pour cette grossesse ou pour la suivante. L’anti-D est utilisé depuis des années et peut être donnée à chaque sensibilisation maternelle à l’antigène. Si vous avez déjà des anticorps dans votre système, vous ne recevrez pas d’anti-D parce qu’il n’est utilisé que dans la prévention de la fabrication d’anticorps. Il ne peut effacer les anticorps déjà circulants.


Comment puis-je savoir si j’ai des anticorps dans mon sang ?

Votre médecin va détecter les anticorps au cours de vos analyses de sang du début de grossesse. S’il en repère dans votre sang, votre médecin surveillera votre grossesse pour observer tout signe d’anémie chez votre bébé.


Que se passe-t-il à la naissance ?

A la naissance de votre enfant, un échantillon de son sang va être prélevé afin de déterminer son groupe sanguin et son facteur Rhésus. Il y aura une double vérification : une petite prise de sang sur le bébé et un prélèvement dans le cordon ombilical.

Si votre bébé est Rh+, vous recevrez une nouvelle injection de sérum anti-D. Cela doit être fait dans les 72 heures qui suivent l’accouchement pour que votre réponse immunitaire ne se déclenche pas. On vous prélèvera aussi du sang dans le bras le jour de l’accouchement, pour chercher des anticorps. Si une grande quantité d’anticorps est détectée, vous recevrez une plus grande dose d’anti-D. Si le bébé est Rh-, vous n’aurez pas besoin d’anti-D.


Rhésus incompatible : des solutions existent


Comment éviter les conséquences de l’incompatibilité fœto-maternelle ?

La première solution c’est plutôt une question : est-ce que je connais mon groupe sanguin-rhésus ? Souvent une position scandaleuse qui me parvient c’est que dès le début les jeunes se posent une condition : « mon père, on veut faire un/deux/trois enfants avant le mariage ». Mais c’est vraiment scandaleux d’entendre cette position parce que la grossesse ne suffit pas. Faire enfant ce n’est pas la première étape dans un mariage. Il y a beaucoup plus d’étape. Au fait, ceci est la dernière étape.
Nous voulons toujours renverser les étapes mais quand la nature nous oppose, très rapidement on commence par soupçonner la pauvre vielle à la maison. La vieillesse c’est un don de grâce. Tout le monde peut être enfant mais tout le monde ne devient pas vieux. Il faut commencer par respecter la vieillesse en les laissant se reposer.

Avant de chercher un sorcier pour la cause des fausses-couches, ictère, anémie, cerveau endommagé, mort-né, né-mort, etc.,  il nous faut demander d’abord : « quel est mon groupe sanguin-rhésus ? »
Suite à cette question je peux savoir s’il est nécessaire de chercher une aide spirituelle. Des fois Dieu se sent embêté par les hommes parce que nous ignorons notre devoir en poussant la responsabilité aux innocents au nom d’esprit mauvais.

Ces accidents ne devraient plus se voir. Il est important de respecter le suivi médical et les prises de sang lors de la grossesse. En début de grossesse ou lors des certificats prénuptiaux, le médecin demande toujours les groupes sanguins des conjoints. En tant que jeune homme/fille, au lieu de dire que c’est l’enfant avant le mariage, il faut plutôt dire que rhésus-sanguin avant le sexe. Un seul acte peut déclencher tous les esprits mauvais ; l’esprit mauvais c’est d’abord mon ignorance.

En pratique, seul le résultat de la mère importe. Si elle est Rh-, elle sera suivie comme si le conjoint était Rh+. En médecine, sauf votre respect, on n’est jamais sûr de l'origine paternelle des gamètes. Si la mère est Rh+, le problème de l’incompatibilité n’existe pas quel que soit le père.

Si la mère est Rh-, le médecin va rechercher dans le sang maternel des anticorps anti Rh (ou anti-D). Si ces anticorps apparaissent, c’est qu’il y a eu sensibilisation antérieurement et la grossesse devra être suivie dans un service spécialisé. Ce cas est de plus en plus exceptionnel. S’il n’y a pas d’anticorps, le médecin fera régulièrement des bilans sanguins à la recherche d’une augmentation de ce taux.

En pratique, il n’y a aucune raison que ce taux monte. La sensibilisation peut se faire lors de l’accouchement, en cas de fausse couche ou de manœuvres sanglantes sur le placenta (ponction pour recherche de trisomie par exemple). Dans chacun de ces cas, il sera injecté à la mère des anticorps anti Rh (ou anti D). Ces anticorps détruiront les cellules fœtales dans le sang maternel avant que les cellules maternelles aient eu le temps de les repérer. Il n’y aura donc pas de sensibilisation et donc d’incompatibilité pour la grossesse suivante. Les précautions sont les mêmes lors d’interruptions volontaires de grossesse.

Heureusement, une grossesse peut se dérouler sans le moindre souci,  même si mère et fœtus ont des rhésus incompatibles. Comment ? Grâce à l’administration à la mère, juste après la fin d’une grossesse, d’un anticorps qui va détruire les facteurs rhésus positifs contenus dans son sang. Ainsi, son système immunitaire n’aura pas le temps de développer ses propres anticorps, et le prochain bébé ne sera pas attaqué.

Cette même injection sera administrée pendant la grossesse, à chaque fois qu’il y a une possibilité de contact entre le sang de la mère et celui du bébé (à l’occasion d’une amniocentèse par exemple, d’une opération chirurgicale ou d’une prise de sang du bébé, d’un traumatisme abdominal...). Par ailleurs, on surveillera régulièrement, par prise de sang, que la réaction maternelle contre les globules du bébé n’a pas débuté malgré les précautions.







Bibliographie


…, « Les incompatibilités sanguines fœto-maternelles », Médicine et Santé, www.medicine-et-sante.com/sexualitereproduction/incomsanguinesfoeto.html, accédé le 16 octobre 2015

…, « Quel est mon facteur Rhésus ? Va-t-il affecter ma grossesse ? »,  BabyCenter, http://www.babycenter.fr/a1500561/quel-est-mon-facteur-rh%25C3%25A9sus--va-t-il-affecter-ma-grossesse-#ixzz3o5ElfX9I

Andris, Jean, « Qu’est-ce que la coagulation ? », MediPedia, L’encyclopedie des maladies, http://fr.medipedia.be/hemophilie/comprendre/quest-ce-que-la-coagulation

Carlos-vialfa (15/10/2013), « Groupe Sanguin – Compatibilité (O, A, B, AB) », Le Journal des Femmes Santé, http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/3267-groupe-sanguin-compatibilite-o-a-b-ab, accédé le vendredi 9 octobre 2015

Garteiser, Marion (25/05/2014), « Rhesus Negatif et Grossesse : Quelles Consequences ? », e-sante.fr, http://www.e-sante.fr/rhesus-negatif-grossesse-quelles-consequences/actualite/639.

http://www.transfusion.be/fr/en-savoir-plus-sur-le-sang/les-groupes-sanguins/