La
grossesse ne suffit pas !
Introduction
Dans la création
du monde et suite à la création de la femme, s’il y a une chose qui lui donne la fierté c’est la grossesse. Après
des essais, c’est trop pénible de voir une femme perdre son enfant, soit par
fausse couche, soit né-mort, soit mort-né, etc. La plus grave c’est de voir ce
beau garçon ou la belle fille née dans la maladie, qui souvent mène à mort. Que
faut-il faire ?
Souvent on
se retrouve avec des problèmes très difficiles à gérer soi-disant c’est une
affaire d’esprit mauvais. Les conditions autour de la situation nous
convainquent jusqu'à ce que nous poursuivons au chemin de l’inconnu ; « mon
père, c’est vraiment un esprit qui dérange mon foyer ». Est-il vrai ?
Une fidèle
m’a poussé à chercher à voir le côté médical malgré mon ignorance. Et ici, je
partage ma recherche. Si j’ai une fausse couche (ou bien des fausses couches)
est-ce que cela suffit pour dire que c’est le travail d’une force
surnaturelle ? Si après mon accouchement je vois un enfant qui souffre
d’ictère ou anémie est-ce que cela justifie l’effet diabolique ?
Aussi vrai
que cela puisse être, il y a le côté médical qu’il ne faut pas négliger. Ici je
partage comment le groupe sanguin d’une femme et son homme peut déclencher une
fausse couche ou bien rendre malade l’enfant né juste après l’accouchement ou même
des mois après l’accouchement.
Le groupe Sanguin et le facteur Rhésus
(Rh)
D’après la définition selon Le Journal
des femmes :
« Les groupes sanguins définissent des catégories d’individus suivant
la variété d’antigènes et d’anticorps qui sont contenus dans leur sang. Ils
sont classés suivant un système principal en ABO, selon la présence ou non de
ces protéines. Il existe trois types d’antigènes A, B et AB, le A possédant
uniquement les antigènes A à la surface des globules rouges (et des anticorps anti-B), le B
uniquement les B (et des anticorps anti-A), le AB ayant les 2 types d’antigènes
(mais aucun anticorps). Le groupe O quant à lui, se caractérise par l’absence
de ces deux types d’antigènes (mais la présence des deux types d’anticorps). »
Ce système découvert
en 1900 par Landsteiner est composé des groupes sanguins qui sont
au nombre de quatre et se regroupe dans le tableau suivant :
Groupe
|
Antigène
sur le globule rouge
|
Anticorps
dans le sérum
|
A
|
A ou (A et
O)
|
Anti-B
|
B
|
B ou (B et
O)
|
Anti-A
|
AB
|
A et B
|
Pas
d’anticorps pour le système
|
O
|
O
|
Anti-A et
Anti-B
|
On peut dire aussi que « ces groupes
sanguins se différencient par la présence, l'absence ou la combinaison des
antigènes A ou B à la surface des globules rouges ».
En dehors de
cela, il y a aussi un phénomène qu’on ajoute appelé le « Rhésus »
(Rh). Ce facteur de rhésus dépend de la présence ou de l’absence d’un autre antigène
ou protéine. La présence ou absence de cette protéine est indiquée par
« + » ou « –». Ceci s’ajoute à la
lettre du groupe sanguin. Alors si mon groupe sanguin est
« O » et il y a l’antigène présent, je me classe O+. Mais si je suis
B et l’antigène est absent je deviens B-. Il y a
d’autres sous-types mais, moins prépondérants.
Il est nécessaire
que chacun sache son groupe sanguin-rhésus pour plusieurs raisons. En cas de nécessité de transfusion, le sang reçu doit être compatible avec le sien.
Il ne faut pas que soient mis en contact des anticorps et antigènes du même
type au risque d’engendrer un rejet ou une coagulation du sang.
Les personnes du groupe O, également appelées « donneurs universels », peuvent donner leur sang à n’importe quel receveur. Le groupe O- est surtout utilisé dans les situations d’urgence. A l’inverse, les personnes du groupe AB+ sont les « receveurs universels », ils peuvent recevoir du sang de tous les groupes sanguins.
En regardant la répartition, il existe huit (8) groupes de personnes :
A+, A-, B+, B-, AB+, AB-, O+ et O-. Dans la répartition de compatibilité on
peut avoir la table suivante :
Donneur
|
|||||||||
Receveur
|
|
A+
|
A-
|
B+
|
B-
|
AB+
|
AB-
|
O+
|
O-
|
A+
|
√
|
√
|
˟
|
˟
|
˟
|
˟
|
√
|
√
|
|
A-
|
˟
|
√
|
˟
|
˟
|
˟
|
˟
|
˟
|
√
|
|
B+
|
˟
|
˟
|
√
|
√
|
˟
|
˟
|
√
|
√
|
|
B-
|
˟
|
˟
|
˟
|
√
|
˟
|
˟
|
˟
|
√
|
|
AB+
|
√
|
√
|
√
|
√
|
√
|
√
|
√
|
√
|
|
AB-
|
˟
|
√
|
˟
|
√
|
˟
|
√
|
˟
|
√
|
|
O+
|
˟
|
˟
|
˟
|
˟
|
˟
|
˟
|
√
|
√
|
|
O-
|
˟
|
˟
|
˟
|
˟
|
˟
|
˟
|
˟
|
√
|
Ici
√ signifie compatibilité et ˟ signifie incompatibilité.
Toutefois,
dans la majorité des cas, les receveurs sont transfusés avec le sang d’un donneur
de leur propre groupe sanguin.
Pour
garantir la sécurité du receveur lors d’une transfusion, il est primordial de
respecter les règles de compatibilité selon les groupes sanguins, et le type de
produit : globules rouges, plaquettes ou plasma. En cas d’incompatibilité, le
système immunitaire du receveur va reconnaître la présence de substances « les antigènes », qui lui sont
étrangères, ce qui peut entraîner le rejet du composant sanguin et une
aggravation de l’état du malade.
Quel que
soit votre groupe sanguin, votre sang, votre plasma ou vos plaquettes peuvent
sauver des vies !
Pour le
plasma, les choses sont différentes : ce sont les personnes du groupe AB qui
sont «donneurs universels », leur plasma peut être transfusé à tous les
patients. A l’inverse, les personnes du groupe O sont les « receveurs
universels », ils peuvent recevoir du plasma de tous les groupes sanguins.
Le groupe sanguin d’un enfant est
fonction de celui de ses parents. Il est en effet défini par rapport au groupe
de ses parents, lequel se base sur deux allèles.
Le Journal des Femmes nous donne un tableau indiquant les
différentes combinaisons possibles:
PARENT 1
|
|||||||
|
|
A/O (Groupe A)
|
A/A (Groupe A)
|
A/B (Groupe AB)
|
B/B (Groupe B)
|
B/O (Groupe B)
|
O/O (Groupe O)
|
PARENT 2
|
A/O (Groupe A)
|
A/A (Groupe A)
A/O (Groupe A)
O/O (Groupe O)
|
A/A (Groupe A)
A/O (Groupe A)
|
A/A (Groupe A)
A/O (Groupe A)
A/B (Groupe AB)
B/O (Groupe B)
|
A/B (Groupe AB)
B/O (Groupe B)
|
A/B (Groupe AB)
A/O (Groupe A)
B/O (Groupe B)
O/O (Groupe O)
|
A/O (Groupe A)
O/O (Groupe O)
|
A/A (Groupe A)
|
A/A (Groupe A)
A/O (Groupe A)
|
A/A (Groupe A)
|
A/A (Groupe A)
A/B (Groupe AB)
|
A/B (Groupe AB)
|
A/B (Groupe AB)
A/O (Groupe A)
|
A/O (Groupe A)
|
|
A/B (Groupe AB)
|
A/A (Groupe A)
A/O (Groupe A)
A/B (Groupe AB)
B/O (Groupe B)
|
A/A (Groupe A)
A/B (Groupe AB)
|
A/A (Groupe A)
A/B (Groupe AB)
B/B (Groupe B)
|
A/B (Groupe AB)
B/B (Groupe B)
|
A/B (Groupe AB)
A/O (Groupe A)
B/B (Groupe B)
B/O (Groupe B)
|
A/O (Groupe A)
B/O (Groupe B)
|
|
B/B (Groupe B)
|
A/B (Groupe AB)
B/O (Groupe B)
|
A/B (Groupe AB)
|
A/B (Groupe AB)
B/B (Groupe B)
|
B/B (Groupe B)
|
B/B (Groupe B)
B/O (Groupe B)
|
B/O (Groupe B)
|
|
B/O (Groupe B)
|
A/B (Groupe AB)
A/O (Groupe A)
B/O (Groupe B)
O/O (Groupe O)
|
A/B (Groupe AB)
A/O (Groupe A)
|
A/B (Groupe AB)
A/O (Groupe A)
B/B (Groupe B)
B/O (Groupe B)
|
B/B (Groupe B)
B/O (Groupe B)
|
B/B (Groupe B)
B/O (Groupe B)
O/O (Groupe O)
|
B/O (Groupe B)
O/O (Groupe O)
|
|
O/O (Groupe O)
|
A/O (Groupe A)
O/O (Groupe O)
|
A/O (Groupe A)
|
A/O (Groupe A)
B/O (Groupe B)
|
B/O (Groupe B)
|
B/O (Groupe B)
O/O (Groupe O)
|
O/O (Groupe O)
|
Alors si je
cherche à savoir le groupe sanguin possible de mes enfants il suffit seulement
de connaitre le mien et celui de mon mari puis regarder dans le tableau. Une
femme avec un groupe « O » qui se marie à un homme « O » ne
peut qu’avoir des enfants « O ». Si cela n’est pas le cas la
possibilité reste sur une erreur de résultat du test ou la possibilité d’un
autre parent ou bien un grand miracle qui ne se passe pas.
Nous avons déjà vu ce que signifie le +
ou le – qui suit notre groupe sanguin. Il signale la présence ou l’absence d’un
facteur rhésus de type D, une particularité des globules rouges. À
noter : 85% de la population est porteuse de ce facteur rhésus.
Dans le contexte de la grossesse, le
problème se pose pour les femmes qui ne portent pas cet antigène –, celles
donc, qui sont de rhésus négatif (donc de groupes sanguins O -, A -, B - ou AB
-).
En effet, si leur bébé est de rhésus
positif, il se peut que le système immunitaire de la mère réagisse à l’antigène
en question et tente de l’éliminer (en détruisant les globules rouges du bébé).
Ceci entraîne une anémie importante du fœtus,
qui peut aller jusqu’à provoquer un handicap, voire mettre fin à la grossesse. Si
les deux parents sont de rhésus négatif, le bébé lui-même sera de toute façon
de rhésus négatif. Il ne court donc aucun risque.
En revanche, si
la mère est de rhésus négatif et le père de rhésus positif, il y a un risque
que le bébé soit aussi de rhésus positif. Et c’est dans ce cas de figure-là
qu’il faut être particulièrement attentif.
RHÉSUS NÉGATIF ET GROSSESSE : QUELLES CONSÉQUENCES ?
Il peut exister
des conséquences pour une grossesse qui contient l’incompatibilité possible
entre les rhésus de la future mère et du fœtus. Il faut dire clairement
que le problème se pose quand la femme est Rh-. Ici je m’adresse surtout aux
femmes qui ont le rhésus négatif: A-, B-, AB-, et O-.
Que se
passe-t-il en cas d’incompatibilité ? Que faut-il faire si une future
mère est rhésus négatif ?
Les femmes qui ont un rhésus négatif doivent
souvent prendre des précautions au cours de leur grossesse, surtout s’il ne
s’agit pas de la première.
Généralement
les premières grossesses ne posent pas de problème. En effet, pour que la mère
réagisse au sang de son fœtus, il faut d’abord qu’elle y ait été sensibilisée,
c’est-à-dire qu’une quantité de sang à rhésus positif ait pénétré dans son
système sanguin à elle. Ceci a lieu à l’occasion d’une première grossesse,
souvent au moment de l’accouchement.
Toutefois, la sensibilisation de la
mère peut se faire à l’occasion d’une grossesse qui n’est pas menée à
terme : fausses couches, grossesse extra-utérine, avortement... C’est
pourquoi quand la mère est de rhésus négatif, on va généralement prendre toutes
les précautions nécessaires même si elle n’a pas encore d’enfant.
Lors de
votre premier rendez-vous de
suivi de grossesse, vous allez devoir vous soumettre à plusieurs analyses
sanguines. C’est dommage, au temps de la grossesse on prend la santé à la légère
toutes fois à cause du manque de moyens. Il est nécessaire, au moins pour la
première grossesse, de faire des analyses pour mieux connaître son état. Une d’entre
elles permettra de connaître votre groupe sanguin (A, B, AB ou O) et votre
facteur Rhésus (positif ou négatif). Les personnes qui ont un Rhésus positif
ont une protéine plus connue sous le nom d’antigène D à la surface de leurs globules
rouges et sont appelées Rh+. La plupart des gens sont Rh+ mais cela dépend de
l’origine ethnique : 85% des personnes de type Caucasien, 94% d’Africains et environ
90% des Asiatiques sont Rh+.
Le facteur Rhésus est important à prendre en compte si une mère Rh- porte un bébé Rh+ (il hérite du Rh+ de son père). Si des globules rouges de votre bébé passent dans votre sang, votre système immunitaire peut réagir à l’antigène D que contient le sang de votre bébé, et produire des anticorps contre cet « envahisseur étranger ».
Même si ce n’est pas forcément très grave pour une première grossesse, ça l’est pour une deuxième. Si votre deuxième bébé est Rh+, les anticorps de votre système immunitaire peuvent traverser le placenta et attaquer les globules rouges de votre enfant. Elles provoquent chez lui une anémie plus ou moins importante nécessitant une prise en charge par une équipe spécialisée. Il est parfois nécessaire de transfuser le bébé in utero avant le terme satisfaisant pour organiser l’accouchement.
Lors de la
seconde grossesse, si le fœtus était Rh+, les anticorps préexistants de la mère
vont passer à travers le placenta et détruire progressivement les globules
rouges du futur nouveau né. Parfois, dans ces conditions, la grossesse ne va
pas jusqu’au bout, le fœtus décède avant. Souvent, le bébé nait très anémique
et jaune (ictérique). Cette jaunisse peut détruire les cellules du cerveau et
engendrer des handicaps majeurs définitifs.
Dans ces cas
extrêmes, on est obligé de changer la totalité du sang du bébé. Le bébé n’étant
plus soumis aux anticorps maternels, le risque de continuation de l’anémie
disparaît. Plus il y aura de grossesse avec fœtus Rh+, plus les grossesses
successives seront catastrophiques.
Comment le sang de mon bébé
passe dans le mien ?
Le passage de globules, de la circulation du bébé à la votre, est
physiologique, surtout lors du 3è trimestre ou de l’accouchement. Mais il
existe aussi un risque de passage plus important dans les cas suivants :
Å
une grossesse extra-utérine,
Å
des saignements vaginaux,
Å
une fausse-couche après 12 semaines de grossesse,
Å
une biopsie de trophoblaste,
Å
une amniocentèse,
Å
une version par
manœuvres externes (VME) pour retourner un fœtus qui se présente par le siège
dans une position céphalique (tête en bas),
Å
un choc abdominal.
Å
Avortement
Si vous ne
comprenez pas tout les cas ne vous gênez pas. Sachez simplement qu’à un moment
donné il y a un contacte ou échange de sang entre la future mère et son bébé. Votre
sang et celui de votre bébé seront très certainement en contact à la naissance,
surtout si vous avez un accouchement difficile, une césarienne ou une extraction manuelle du placenta.
Peut-on éviter les anticorps
Rhésus ?
Une fois que
vous avez produit des anticorps, ils restent dans votre sang à vie. Il est donc
important d’empêcher la création d’anticorps. C’est possible grâce à une
substance appelée immunoglobuline anti-D qui est donnée par injection
intramusculaire, généralement dans la cuisse. L’anti-D détruit tout globule
rouge fœtal dans votre circulation avant que vous ne produisiez d’anticorps.
Ainsi, votre système ne comportera plus d’anticorps capables de provoquer une
maladie hémolytique du nouveau-né pour cette grossesse ou pour la suivante. L’anti-D
est utilisé depuis des années et peut être donnée à chaque sensibilisation
maternelle à l’antigène. Si vous avez déjà des anticorps dans votre système,
vous ne recevrez pas d’anti-D parce qu’il n’est utilisé que dans la prévention
de la fabrication d’anticorps. Il ne peut effacer les anticorps déjà
circulants.
Comment puis-je savoir si j’ai
des anticorps dans mon sang ?
Votre
médecin va détecter les anticorps au cours de vos analyses de sang du début de
grossesse. S’il en repère dans votre sang, votre médecin surveillera votre
grossesse pour observer tout signe d’anémie chez votre bébé.
Que se passe-t-il à la
naissance ?
A la
naissance de votre enfant, un échantillon de son sang va être prélevé afin de
déterminer son groupe sanguin et son facteur Rhésus. Il y aura une double
vérification : une petite prise de sang sur le bébé et un prélèvement dans le
cordon ombilical.
Si votre bébé est Rh+, vous recevrez une nouvelle injection de sérum anti-D. Cela doit être fait dans les 72 heures qui suivent l’accouchement pour que votre réponse immunitaire ne se déclenche pas. On vous prélèvera aussi du sang dans le bras le jour de l’accouchement, pour chercher des anticorps. Si une grande quantité d’anticorps est détectée, vous recevrez une plus grande dose d’anti-D. Si le bébé est Rh-, vous n’aurez pas besoin d’anti-D.
Rhésus
incompatible : des solutions existent
Comment
éviter les conséquences de l’incompatibilité fœto-maternelle ?
La première solution c’est
plutôt une question : est-ce que je connais mon groupe sanguin-rhésus ?
Souvent une position
scandaleuse qui me parvient c’est que dès le début les jeunes se posent une
condition : « mon père, on veut faire un/deux/trois enfants avant le
mariage ». Mais c’est vraiment scandaleux
d’entendre cette position parce que la grossesse ne suffit pas. Faire
enfant ce n’est pas la première étape dans un mariage. Il y a beaucoup plus d’étape.
Au fait, ceci est la dernière étape.
Nous voulons
toujours renverser les étapes mais quand la nature nous oppose, très rapidement
on commence par soupçonner la pauvre vielle à la maison. La vieillesse c’est un
don de grâce. Tout le monde peut être enfant mais tout le monde ne devient pas vieux.
Il faut commencer par respecter la vieillesse en les laissant se reposer.
Avant de
chercher un sorcier pour la cause des fausses-couches, ictère, anémie, cerveau
endommagé, mort-né, né-mort, etc., il
nous faut demander d’abord : « quel est mon groupe sanguin-rhésus ? »
Suite à cette question je peux savoir s’il est nécessaire de chercher
une aide spirituelle. Des fois Dieu se sent embêté par les hommes parce que
nous ignorons notre devoir en poussant la responsabilité aux innocents au nom
d’esprit mauvais.
Ces accidents
ne devraient plus se voir. Il est important de respecter
le suivi médical et les prises de sang
lors de la grossesse. En début de
grossesse ou lors des certificats
prénuptiaux, le médecin demande toujours
les groupes sanguins des conjoints. En tant que jeune homme/fille,
au lieu de dire que c’est l’enfant avant le mariage, il
faut plutôt dire que rhésus-sanguin avant le sexe. Un seul acte peut déclencher
tous les esprits mauvais ; l’esprit mauvais c’est d’abord mon ignorance.
En pratique, seul le résultat de la mère
importe. Si elle est Rh-, elle sera suivie comme si le conjoint était Rh+. En médecine, sauf votre respect, on n’est
jamais sûr de l'origine paternelle des gamètes. Si la mère est Rh+, le
problème de l’incompatibilité n’existe pas
quel que soit le père.
Si la mère
est Rh-, le médecin va rechercher dans le
sang maternel des anticorps anti Rh (ou anti-D).
Si ces anticorps apparaissent, c’est
qu’il y a eu sensibilisation
antérieurement et la grossesse devra être suivie
dans un service spécialisé. Ce cas
est de plus en plus exceptionnel. S’il
n’y a pas d’anticorps, le médecin
fera régulièrement des bilans
sanguins à la recherche d’une augmentation
de ce taux.
En pratique,
il n’y a aucune raison que ce taux monte.
La sensibilisation peut se faire lors
de l’accouchement, en cas de fausse
couche ou de manœuvres sanglantes sur le placenta (ponction pour
recherche de trisomie par exemple). Dans
chacun de ces cas, il sera injecté à
la mère des anticorps anti Rh (ou anti
D). Ces anticorps détruiront les cellules fœtales dans le sang maternel avant que les cellules maternelles aient eu le temps de les repérer. Il n’y aura donc pas de sensibilisation et donc d’incompatibilité pour la grossesse suivante. Les précautions sont les mêmes lors d’interruptions volontaires de grossesse.
Heureusement, une grossesse peut se
dérouler sans le moindre souci, même si mère et fœtus ont des rhésus
incompatibles. Comment ? Grâce à l’administration à la mère, juste après
la fin d’une grossesse, d’un anticorps qui va détruire les facteurs rhésus
positifs contenus dans son sang. Ainsi, son système immunitaire n’aura pas le
temps de développer ses propres anticorps, et le prochain bébé ne sera pas
attaqué.
Cette même injection sera administrée
pendant la grossesse, à chaque fois qu’il y a une possibilité de contact entre
le sang de la mère et celui du bébé (à l’occasion d’une amniocentèse par exemple, d’une opération chirurgicale ou d’une prise de sang du bébé, d’un
traumatisme abdominal...). Par ailleurs, on surveillera régulièrement, par
prise de sang, que la réaction maternelle contre les globules du bébé n’a pas
débuté malgré les précautions.
Bibliographie
…,
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accédé le 16 octobre 2015
…,
« Quel est mon facteur Rhésus ? Va-t-il affecter ma grossesse ? »,
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Andris,
Jean, « Qu’est-ce que la coagulation ? », MediPedia, L’encyclopedie des maladies, http://fr.medipedia.be/hemophilie/comprendre/quest-ce-que-la-coagulation
Carlos-vialfa
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accédé le vendredi 9 octobre 2015
Garteiser, Marion
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Consequences ? », e-sante.fr,
http://www.e-sante.fr/rhesus-negatif-grossesse-quelles-consequences/actualite/639.
http://www.transfusion.be/fr/en-savoir-plus-sur-le-sang/les-groupes-sanguins/